LE CANCER DES ENFANTS : Un combat épuisant et sans répit pour les parents
Lorsqu’un enfant est diagnostiqué d’un cancer, c’est toute une famille qui bascule dans un combat aussi long que douloureux. Entre les séjours répétés à l’hôpital, les traitements lourds et l’incertitude permanente, les parents vivent un véritable calvaire, pris entre le stress psychologique, la détresse émotionnelle et le poids écrasant des dépenses médicales.
Situé à
Guédiawaye non loin de l’hôpital Dalal Diam , la Maison des parents
est un lieu discret et apaisant conçu par l’association Yayou Tidiane . Elle
accueille des parents venant de loin vivant avec un enfant atteint de cancer .
Des l’extérieur , rien ne laisse deviner la mission de cette espace. La façade
est simple , sans enseigne ostentatoire , presque anonyme comme pour préserver
la dignité de ceux qui y séjournent . Une fois le seuil franchi , l’intérieur
est sobre et paisible , domine par une teinte blanche.
Vêtue d’une robe en wax , Amina, une maman de 34 ans est trouver dans
le couloir de la maison entrain de bercer sa fille . Elle qui y vit depuis cinq
mois raconte comment elle a découvert la maladie de sa fille :
« c’est au lendemain du Gamou passé que j’ai su que mon enfant avait un
cancer. Au début elle ne faisait que pleurer , on ne dort pas la nuit encore
moins le jour moi je ne comprenais pas la raison du coup je suis aller a la
pharmacie lui trouver des médicaments mais rien elle n’arrêtait toujours pas de
pleurer ».
Les sanglots de
sa fille l’interrompt , elle tente de la calmer. Son visage est creusé par la
fatigue . Son regard vide trahit des nuits sans sommeil due aux allers retours incessant a l’hôpital et les charges financiers « j’ai fait le tour
des grands hôpitaux du Sénégal. Je suis allée en premier à l’hôpital de Louga,
puis à Fann, ensuite Diamniadio et maintenant Dalal Diam. Les va et vient m’ont
épuiser . Le traitement coûte excessivement cher .Quand j’ai amener ma
fille a a l’hôpital de Louga j’ai payer 255000francs CFA pour les analyses. Les
médecins l’ont évacuer a l’hôpital Dalal Diam . Ils l’ont garder pendant 3 mois
. C’est d’ailleurs la que j’ai rencontre la présidente de l’association yayou
Tidiane , Dieynaba kane et elle m’a dit qu’elle va m’aider pour que ma fille
guérisse . Les ordonnances également c’est un cout énorme . Rien qu’a Fann
j’avais payer 500000francs pour l’operation de ma fille , les radios et
analyses non inclut».
Sa voix est
basse, brisée, comme si chaque mot lui coûtait un effort immense. Son regard
est fixe, perdu quelque part entre le souvenir et la douleur. La maladie se
trouve au niveau du ventre et au cœur . Une intervention, lourde, risquée.
L’idée même qu’on ouvre le corps fragile de son enfant, qu’on touche à son
ventre, qu’on atteigne son cœur… C’était une épreuve au-delà de tout ce qu’elle
avait imaginé « Sa maladie se trouve au niveau du ventre et du cœur , quand les
médecins m’ont annoncer qu’elle devait être opérer je ne m’y attendais pas ,
elle est si petite, fragile . Mais ils
disent que c’était nécessaire , c’était
la seule solution. Ma fille à seulement trois ans et a subis deux opérations,
une au niveau du cœur et l’autre au niveau du ventre. Ma fille a été réanimé
deux fois, Chaque jour, je paie 20000 F pour ces rendez vous et rien ne me
garanti qu’elle s’en remettra un jour. Jusque la je suis obliger de rester dans
la maisons des parents jusqu'à ce que ma fille guérisse pour de bon. Même s’il
est difficile de lutter contre le cancer je ne vais jamais baisser les bras,
j’accompagnerai ma fille dans cette lutte qu’elle qu’en soit le prix »
conclu t’elle.
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