Le concours d'entrée au Cesti est réputé pour son exigence. Des semaines, voire des mois de préparation, de révisions intensives et de stress culminent dans une journée de tests, écrits et oraux. Pour de nombreux candidats, cette épreuve représente une porte d’entrée vers une carrière dans les médias. Seulement, même pour ceux qui réussissent, la réalité post concours est parfois déroutante.

L'intégration au Cesti après la réussite au concours s’accompagne d’une prise de conscience immédiate de l'intensité de la formation. Les cours sont exigeants, les journées sont longues, et l'organisation est rigoureuse. Les nouveaux étudiants arrivent avec une série d’objectifs et d'attentes, mais doivent rapidement se rendre à l’évidence : il ne s’agit pas seulement d’être admis, mais de faire face à un environnement académique qui pousse à l'excellence. "Je pensais que ce serait plus facile, mais la réalité est bien plus complexe," confie Mariama Penda Fadera , une étudiante en première année assise dans un coin de la classe le regard timide. Elle qui croyait pouvoir concilier le journalisme au Cesti et ses cours de marketing à l'Ensup s'est vu obliger de laisser tomber ces dernières. Elle décrit son quotidien comme étant "une succession de cours et d'exercices sans fin", expliquant que "chaque jour est un défi pour arriver à tout suivre, tout comprendre et tout mémoriser les heures de révision se multiplient, souvent au détriment du sommeil et des loisirs''.
Ce n’est pas uniquement la pression des cours qui pèse lourdement sur les épaules des étudiants. L’épuisement mental et physique est de plus en plus présent . La surcharge de travail accumulée au fil des semaines commence à avoir un impact visible sur leurs bien-être. Les longues heures passées à étudier, souvent sans pauses suffisantes, se traduisent par un épuisement général. "Tu passes des journées entières à réviser sans t’arrêter. Parfois, je n’ai même pas le temps pour dormir assez. Les matières s'enchaînent, les devoirs s'accumulent, et les attentes des enseignants semblent ne jamais s'arrêter. Les examens se profilent à l'horizon comme une menace inévitable. C’est un enchaînement sans fin" reprend Mariama qui en profite pour prendre son sac et aller étudier dans un coin.
Dans ce quotidien sombre pour certains se trouve Irene Mendy qui traverse les couloirs avec une énergie contagieuse. Son sourire, sincère et lumineux, se distingue dans la foule. "L’après concours , c’est une phase où je peux enfin approfondir ce que j’aime, où je me sens libre de me concentrer sur mes passions et mes projets" confie t'elle avec une lueur d'excitation dans les yeux. Même si l'étudiante en première année ne nie pas que le rythme est infernal '' C’est comme un marathon sans fin déjà je n'avais pas l'habitude de me réveiller tôt et de rentrer tard mais là je suis obliger de le faire" après quelques secondes de silence elle enchaine "même si c'est dur je suis dans l’endroit où je suis censée être le journalisme en vaut la peine", ajoute-t-elle, avec la conviction de quelqu’un qui a trouvé sa voie.
Ce qui est encore plus insidieux que la fatigue, c’est la disparition progressive de la vie personnelle. Les relations sociales, qui étaient autrefois au centre de vie des étudiants , deviennent un luxe qu'ils ne peuvent plus se permettre. Les amis, les petites sorties, les rires partagés semblent appartenir à une époque révolue, remplacés par des heures passées à réviser ou à rédiger des rapports.
voilà un bel résumé du quotidien des étudiants en première année du cesti.merci d'avoir couché sur papier ce que nous éprouvons actuellement et que nous arrivons à peine d'exprimer concrètement 👍
RépondreSupprimerMerci beaucoup heureuse que ca vous ai plu vraiment 👍
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