Jakarta à Dakar , les motards sur la route de la précarité
Le transport via les motos Jakarta nourris de moins de moins ceux qui s'y activent a cause du nombre de Jakarta man qui se multiplient de jour en jour a Dakar .Les revenus sont devenus insuffisants pour couvrir les dépenses quotidiennes. Une situation difficile pour certains d’entre eux qui sont obligés de trouver d’autres voies et moyens pour s'en sortir.
Dans les rues de Dakar difficile de ne pas être impressionné par le nombre de motos Jakarta qui passent et repassent. Colobane, est un carrefour où le Jakarta est roi. Certains conducteur se faufilent entre les autres véhicules, enchaînant virages serrés et accélérations soudaines , d'autres sont installes de part et d'autres des cotes de la rue abordant les usagers par ci par la. Ils connaissent leurs clients par cœur, savent qui est pressé, qui va au marché, qui rentre du travail. Mamadou semble égaré dans le brouhaha des clients qui viennent de franchir la gare du TER. Entre conducteurs c'est l'heure de la course pour avoir un ou deux clients. Le jeune de 27 ans siffle , appel les clients , cours derrière certains qui hésitent , les abordent et retourne déçu vers sa moto. D'une voix lasse il explique "On fait ça tous les jours. Je parcours les rues sans relâche, espérant décrocher quelques courses pour survivre. Mais les clients se font de plus en plus rares. Avant, je pouvais gagner assez d’argent en une journée. Maintenant, je dois faire des heures supplémentaires et je n’arrive même pas à payer mon loyer , les Jakarta sont tellement devenus nombreux dans le pays qu'il devient finalement difficile de s'en tirer à cause de la forte concurrence."
Les Jakarta man sont nombreux à partager ce sentiment d’épuisement. Certains même sont contraints de se réinventer "Je n'ai pas d'autre choix que de m'adapter," affirme Matar , un trentenaire adossé sur sa moto , les yeux fatigués, le désespoir se lit sur son visage en sueur , avec ses mains encore noircies par la suie de son moteur. Il s'est reconvertis dans la livraison de nourriture ou de colis, dans l’espoir de diversifier ses revenus "Les courses à moto, ça ne rapporte plus assez. Alors, je commence à livrer des repas, des courses de supermarché et même des colis pour les vendeuses en ligne. C’est difficile, mais il faut bien essayer autre chose pour pouvoir gérer nos besoins ."
Les motos Jakarta représentent souvent des moyens de transport rapide et peu coûteux. Toutefois, cette situation engendre des problèmes financiers pour ceux qui ne parviennent pas à attirer des passagers. Ils se voient donc obligés de chercher d'autres moyens de subsistance même si ces alternatives ne sont pas toujours suffisantes pour compenser la perte de leurs anciens revenus.
Commentaires
Enregistrer un commentaire